L’éco féminisme est un courant philosophique, éthique et politique né entre pensées écologiques et féministes. L’hypothèse serait qu’il existerait une similitude entre la surexploitation de la nature par les Hommes et l’oppression des femmes par les hommes. Il suffirait ainsi de redéfinir les relations entre les genres et la nature.

Vandana Shiva, figure et écrivaine féministe indienne qui a su se dévouer pour cette cause et se rendre remarquable aux yeux de tous.

Le terme est la combinaison des termes écologie et féminisme, employé pour la première fois en 1974 par Françoise d’Eaubonne dans son ouvrage en dénonçant le contrôle des naissances et la rétention de la surpopulation par ces Hommes.

En 1979, après l’accident nucléaire de Three Mile Island aux États-Unis une conférence à renommée mondiale intitulée « l’éco féminisme et la vie sur terre » n’a fait que parler davantage du sujet que l’on aborde à l’heure actuelle.

Dès 1980, des mouvements plus nombreux les uns que les autres alliant lutte pour le développement durable et contre la domination de l’homme sur la femme sont présents. On parle de « justice sociale et d’inégalités écologiques ». Ces deux termes qui peuvent paraître divergents aux premiers abords, font polémiques et rallient les manifestants de ces deux causes en une seule en même cause : L’écoféminisme.

L’ensemble des mouvements tant écologiques, féministes ou encore luttant contre la maltraitance animale ont véritablement formé et instauré ce terme d’éco féminisme que l’on entend si fréquemment aujourd’hui !

Ainsi, aucune révolution écologique ne saurait faire l’économie d’une révolution féministe qui, elle seule, peut apporter un remède au système de domination des hommes sur la nature et les femmes.

Par Anissa

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